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  • Logements Lausanne (Suisse)

    09-07-16

    Comment concilier réponse urbaine et paysage ?

    Par la recherche d’une forme idéale qui doit interagir sur les deux registres de forme que sont le tissu urbain et le paysage, il s’agit de proposer une réponse simple, lisible en choisissant d’utiliser l’emprise constructible pleine et entière, et de l’emboîter dans le relief puis de le fractionner en trois blocs pour dégager un linéaire de façade suffisant à l’implantation de 90 logements. 

    Puis, il faut tirer de cette intervention visuelle, esthétique, une qualité environnementale et sociale par le soin apporté aux orientations, au relief, aux accès ; autant de conditions qui participent et déterminent le niveau de confort des résidents.

    La majeure partie des logements profitent d’une double orientation.

    Les failles sont orientées dans le sens des vents dominants.

    Elles sont aussi des lieux de vie; elles donnent accès, aux pieds des immeubles, à une rue intérieure qui met en relation l’ensemble des logements, des services, des activités, du stationnement et des abris.

    Elles prolongent l’espace urbain au cœur du projet. De par leur orientation, elles constituent, enfin, le lien paysager ; elles captent les éléments emblématiques du paysage, la pente herbeuse qui se glisse au-dessus des halls d’entrée et l’ancienne ferme qui apparaît au loin dans leur prolongement.

    Enfin, la composition des façades fait l’éloge de la verticalité et attire le regard vers la colline sur laquelle le projet s’appuie.

    Ainsi toutes les composantes du projet, contextuelle, environnementale et sociale prennent ancrage dans ce choix de partition qui pourrait être l’expression de notre projet comme une musique, les vides tenant lieu de silences.

     

  • Résidence étudiants Bois-Colombes (92)

    09-05-16
  • Logements seniors Saint-Maximin (60)

    09-02-16

    A qui s’adresse cette résidence services pour personnes âgées autonomes ?

    De toute évidence, aux « séniors », terme emprunté à l’anglais qui a succédé au terme de « troisième âge » dans le vocabulaire correct. Ainsi les séniors ne sont-ils pas tout à fait vieux. On considère même que ce terme réunit les « ainés », ceux que l’on respectait autrefois car ils dirigeaient la famille. Mais ces ainés vivent aujourd’hui seuls ou en couple. Aussi faut-il réfléchir à ce nouveau lieu d’accueil en gardant bien à l’esprit qu’ils veulent rester avant tout autonomes.

    Notre réponse est tout sauf la traduction d’une institution, elle est basée sur une volonté d’équité. Un maître-mot : « à chacun sa maison ». L’ensemble bâti prend ainsi une valeur symbolique. Ce n’est pas un logement comme les autres, c’est le dernier dans lequel l’individu garde encore conscience de son individualité. Aussi, les maisons s’affranchissent-elles de tout alignement, leur implantation offrant à chacun des lieux d’intimité.
    Le collectif, dans une même volonté, se dédouble puis, par un léger décalage volumétrique, se rapproche volumétriquement des pavillons voisins.

    A cela s’ajoute une deuxième intention architecturale qui est de permettre à chacun des résidents, par le biais soit des jardins soit des loggias pour le collectif, de profiter d’un espace privatif extérieur sans discrimination. Ainsi « tout se ressemble et tout s’assemble » dans le but de former une seule « famille ».

    Toujours dans ce souci d’équité, le principe d’organisation des logements est identique tant pour les pavillons que pour les logements du collectif. Les pavillons profitent d’une double orientation. Il en va de même pour tous les logements du collectif ;
    ce principe conférant à l’ensemble une unité architecturale construite autour d’une idée forte « tous ensemble mais chacun dans sa maison ». Le collectif a donc été construit comme une agrégation de petites maisons.

     trois volets programmatiques :
    – Le premier concerne le logement dans sa typologie. Il doit être adapté mais aussi sécurisant.
    – Le deuxième concerne l’espace communautaire. Il doit être convivial.
    – Enfin, augmenter le niveau de sécurité incendie du bâtiment collectif avec comme objectif de tendre vers la règlementation qui s’applique aux E.H.P.A.D. de type J.

    Notre projet va donc s’organiser autour de ces trois axes et profiter de leur déclinaison pour conférer à l’ensemble bâti un caractère singulier accueillant et respectueux pour nos « aînés ».

    Nous proposons d’augmenter la valeur de chacun de ces objectifs.
    – Pour le logement, supprimer au maximum couloir et porte facteurs de chutes.
    – Pour les parties communes, apporter la lumière du jour dans toutes les circulations.
    – Quant à la sécurité incendie, profiter des galeries de liaison pour en faire un lieu de rencontre équipé de bancs et propice au jardinage.

    Cette recherche d’identité se traduit par les principes suivants :

    1- Pour le bien-être des résidents mais aussi dans le cadre de la performance énergétique du logement et des parties communes :
    Deux orientations pour tous les logements.
    Deux orientations dans les salons du collectif.
    De la lumière naturelle partout y compris dans les circulations du collectif.
    De grandes fenêtres font rentrer la lumière dans les logements et permettent de profiter de larges vues depuis l’intérieur des logements.

    2- Pour animer la vie quotidienne des résidents :
    Des jardins et terrasses bien orientés, bien protégés pour les maisons.
    Des loggias pour les appartements.
    Un potager pour tous, jardin communautaire, planté d’arbres fruitiers, avec utilisation du traitement de l’eau pluviale pour en faire un jardin humide.

    3- Pour construire l’identité architecturale du lieu :
    La pierre comme socle pour toutes les constructions et comme limite entre pavillons.
    Les murs en pierre, d’aspect brut, sont un élément d’ancrage et de dépliage du bâti n’assurant aucune fonction structurelle. Elément dédié à la mémoire du lieu, tout comme le zinc recouvrant toitures et façades, la pierre est changeante et se patinera avec le temps.
    Les toitures sont enveloppantes, elles protègent, isolent, jouent avec la lumière et la couleur du ciel, elles prennent appui sur les murs en pierre des rez-de chaussée tant des pavillons que des logements du collectif.

    4- Pour assurer la pérennité de l’ouvrage :
    L’emploi de matériaux naturels, la pierre, le zinc, les fenêtres en bois et aluminium limitent au mieux la maintenance dans un esprit de durabilité.

    5- Pour augmenter le niveau de sécurité des résidents
    L’organisation spatiale du collectif en deux plots est conforme en tous points à l’organisation des E.H.P.A.D. de type J dans sa largeur de circulation, sa largeur d’escalier, dans le transfert horizontal des résidents entre deux zones en cas d’incendie et enfin avec l’utilisation d’un ascenseur de 1 000 kg dans chaque plot.
    Le transfert entre les deux plots est assuré par une galerie suspendue qui est aussi un lieu de convivialité, l’espace est large et il sera équipé de bancs.

    Ainsi l’Architecture propose d’offrir à la personne vieillissante un cadre de vie dans lequel elle conserve son autonomie le plus longtemps possible en valorisant sa propre image.

  • Logements collectifs – Sarcelles (95)

    01-04-16
  • Logements Evry (91) – Ratisbonne

    06-02-15
  • Résidence seniors Mézy-sur-Seine (78)

    04-01-12

    Mézy-sur-Seine est une commune de 2000 habitants située dans le parc naturel régional du Vexin français.
    La résidence seniors réunit une maison de maître du XIXe siècle et une construction récente, dissimulée pour profiter de la déclivité naturelle du terrain et du jardin et pour minimiser l’impact sur le paysage environnant. Les chambres s’ouvrent vers le sud et offrent des vues vers le jardin. L’organisation spatiale et le principe structurel qui en découle sont facilement lisibles.

  • Résidence Sociale Paris (75019)

    01-18-12

    LOGIREP souhaite réaliser une résidence sociale à l’angle de la rue Curial et de la rue Labois Rouillon Paris 19ème. Ce terrain est situé dans un quartier très hétérogène : immeubles de petite taille fin XIXème, début XXème et immeubles importants ou très importants des années 1970-1990. Le projet organisé autour d’un noyau central se développe sur les deux rues. Les logements prennent vue soit sur l’espace public, soit sur une cour intérieure. L’organisation du plan permet de transformer plusieurs studios en appartement. L’architecture du bâtiment est déterminée par trois éléments :

    – Les règles urbaines et particulièrement la possibilité de retourner le volume de la rue Curial R+4 sur la rue Labois Rouillon R+2.

    – La volonté du maître d’ouvrage de réaliser un ouvrage pérenne et répondant à la norme RT 2005.

    – La décomposition des façades est suggérée dans le PLU de Paris : le rez-de-chaussée qui contient essentiellement les services, le corps du bâtiment R+4 et R+2 dessinés aux logements, et un couronnement. Le dernier étage est surhaussé d’une structure portant de la végétation ; il pourrait devenir un lieu d’agrément pour les habitants, puisque l’escalier aboutit à ce niveau.

  • Logements Pantin (93)

    12-11-11

    Le projet est implanté dans une rue qui témoigne du passé industriel de Pantin, sur une parcelle qui se déploie en profondeur, ayant appartenu
    au fabricant d’équipements automobiles Pierre Marchal, fondateur de la SEV Marchal.
    La conservation d’un petit bâtiment (R+4) sur la rue et de la structure d’une halle industrielle présente sur la parcelle, ainsi que l’idée d’aménager un jardin en cœur d’îlot, qui pourrait à terme devenir une voie publique, nous ont suggéré l’implantation des deux autres bâtiments de manière à assurer une perméabilité visuelle.
    Le bâtiment neuf sur rue (R+5) respecte le gabarit de celle-ci, tandis que les bâtiments situés en cœur d’îlot sont plus bas (R+3).
    Parmi les typologies, il y a 12 studios, 56 T2, 5 T3 et 8 T4 dont plusieurs en duplex. L’opération compte 30% de logements sociaux.

  • Logements Montreuil (93)

    07-11-11

    Dans le Haut-Montreuil, à proximité des réservoirs d’eau, cette opération de logements vise à créer une connexion avec la future ZAC Boissière-Accacia,
    afin de mieux intégrer ce quartier au reste de la ville.

    Les logements s’organisent en 5 plots, installés en respectant la topographie du lieu, de façon à profiter au maximum de l’ensoleillement nature et de la double orientation.

    Dans le jardin, une partie est aménagée en jardin humide. Environ la moitié des logements est constituée de logements sociaux.

    L’opération comprend 5 studios, 17 T2, 43 T3, 28 T4 et 2 T5. Il est prévu que les bâtiments soient labellisés BBC.

  • Logements collectifs – Grenoble (38)

    05-11-11

    La Ville de Grenoble a engagé des études pour réaliser une opération d’habitat sur le triangle délimité par les rues Lucien Andrieux, Francis Jammes et Alfred de Vigny (2 ha).

    Cette opération doit accompagner la reconstruction-démolition, sur le même site, de la résidence SONACOTRA.

    Une résidence sociale de 227 logements est construite à l’extrémité sud des terrains. Elle remplace l’ancien foyer. Elle accueille dans des logements autonomes des jeunes en formation, des personnes isolées avec ou sans enfants, des couples sans enfant, des travailleurs immigrés vieillissants…