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  • Hotel – Paris (75)

    02-02-24
  • EHPA Toulouse (31)

    02-01-24
  • RSS Athis-Mons (91)

    02-01-24

    Le projet concerne la transformation de l’ancien Hôpital Privé Caron, son extension le long de la rue Caron en lieu et place de deux pavillons voués à la démolition et du réaménagement d’une maison bourgeoise sur un terrain adjacent situé côté rue d’Ablon.

    Compte tenu de la forte déclivité des deux rues le bâtiment se développe sur 7 niveaux.

    Le programme consiste à construire un ensemble immobilier comprenant :

    une résidence services seniors classée en 3ème famille B collective de 93 logements (le pavillon rue d’Ablon est classé en 2ème famille)

    un ensemble de services collectifs situés au RDC bas et destinés exclusivement aux résidents et à leurs invités, à savoir: piscine, restaurant, salle multimédia, bar, salon, gym, coiffure et soins esthétiques,

    un parc de stationnement réservé aux résidents en extérieur et/ou sous-sol.

    Le principe de départ de ce projet est basé sur la possibilité de conserver la structure de ce bâtiment composite et de lui redonner une unité architecturale qualitative.

    Pour ce faire, il a été décidé de déposer les façades existantes sur l’ensemble du bâtiment tant pour pouvoir modeler une nouvelle peau autour du projet mais pour créer son isolation thermique puisqu’elle est inexistante aujourd’hui…

    En second lieu, la totalité des éléments en superstructure dont les hauteurs sont supérieures à 0,60 m – adjonctions en périphérie du bâtiment principal – sera démolie.

    C’est cette action primitive qui prévaut pour que la qualité de l’écriture architecturale soit mise en évidence.

    Les façades seront couvertes d’un enduit ton pierre et les ouvertures seront agrémentées de balcons dont les garde-corps seront composés d’une tôle métallique – RAL 7037 – identique à celle des toitures.

    Une main courante, au-dessus de la tôle, finira l’ensemble tout en l’allégeant visuellement.

    Les façades du dernier volume rue Caron sera traitée en enduit gratté ton pierre foncée avec traitement en bossages aux angles et corniche en partie supérieure afin de créer une rupture de volume pour diminuer l’impacte de la masse bâtie.

    Le bâtiment, au sud du terrain, sur la rue Caron, construit à la place des deux pavillons, sera posé sur un parking enterré.

    Une partie de ce parking, sous la bande de retrait des 5 m est surbaissée pour permettre des plantations durables.

    L’emprise de ce parking englobera cette bande de retrait et une partie des deux parcelles concernées.

    Ce jardin se poursuivra jusqu’au bout du terrain, le long de la montée, en une suite d’espaces verts composites, alternant des couvres sols à fleurs plantés sur des formes de glacis pentus et des plates-bandes.

  • Logement Deuil la Barre (95)

    01-02-24

    Le terrain s’insère dans un tissu urbain diffus de type habitat pavillonnaire avec jardin à Deuil-La-Barre. Il est occupé par une maison d’habitation, un atelier de menuiserie et un abri de jardin-barbecue.

    L’atelier existant se développe sur un niveau en rez-de-chaussée. Il est constitué d’un bâtiment principal auquel se sont rattachés 3 extensions. L’ensemble de ces constructions date des années 1960-1970. Son emprise au sol actuelle, hors débord de toiture, ne sera pas modifiée. Ses toitures feront l’objet d’une simplification tout en respectant les hauteurs des constructions.

    La rénovation de l’ancien atelier de menuiserie se fera en respectant l’esprit du bâti existant : un atelier élégant par sa simplicité, discret par sa situation en retrait de la rue et au centre du jardin, et fonctionnel par la mise en œuvre de ses matériaux (pas d’ornementation). Le traitement des façades et de la toiture associe une écriture domestique et industrielle.

    L’ensemble des façades Nord, Sud, Ouest et Est seront traitées dans une unité d’aspect par un enduit ton pierre. Un petit soubassement sur les façades Nord, Sud et Ouest ; matérialisé en béton ton naturel et finition lissée-lasurée ; soulignera le bâtiment. 

    En raison des faibles pentes des toitures rénovées et afin de conserver certaines charpentes, l’utilisation du zinc est une évidence. Il permet de traiter l’ensemble des toitures d’un seul tenant, dans une unité d’aspect pour une meilleure intégration dans l’environnement. Le zinc teinte gris clair naturel sera mis-en-œuvre avec des joints debout.

    Le parti pris des façades est de valoriser la situation de l’ancien atelier en créant des vues et des transparences avec le jardin qui l’entoure. Ainsi les façades Nord, Sud et Ouest sont largement ouvertes grâce à des menuiseries toute hauteur. Deux ouvertures seront plus généreuses au Nord et au Sud pour connecter les espaces de salon vers le jardin et la terrasse Nord. Le matériau choisi (aluminium gris clair) garantira la durabilité des menuiseries tout en rappelant le zinc des toitures. Pour l’occultation de ces menuiseries, des volets roulants seront intégrés dans le complexe d’isolation extérieur des façades (de manière à rendre leur boitier invisible).

    Trois fenêtres de toits sont prévues sur l’un des pans exposé Nord de la couverture pour compléter l’éclairement intérieur de l’habitation et favoriser une ventilation naturelle. Ses fenêtres seront de teinte gris clair.

    Le projet de piscine enterrée s’implante dans le jardin côté Nord. . Une terrasse en bois, lattes ajourées, s’implante autour du bassin. Elle sera posée au niveau du sol naturel (sans marche). Le coffret technique de la piscine sera intégré dans un volume habillé. Il s’implante dans la continuité de la piscine et de la terrasse.

    Des panneaux solaires seront installés en toiture en complément de l’installation électrique du projet. Ils seront intégrés sur le second pan Sud du bâti rénové dont la situation au centre de la toiture n’est pas visible dans l’environnement proche ou lointain.

    Une cuve de récupération des eaux de pluie est prévue dans le jardin Nord pour l’arrosage du jardin.

     

  • Logements Evry (91) – Decauville

    12-01-23

    Le maître d’ouvrage entend restructurer un immeuble (à l’heure actuelle sans affectation) en logements et créer autour des maisons de villes.

    Le projet comportera 20 logements répartis de la manière suivante :

    • 12 logements dans le bâtiment existant

    • 8 logements dans les maisons de villes

    Les maisons de villes seront implantées en bande à 6.00m autour du bâtiment existant formant un L.  Elles s’aligneront sur la façade du bâtiment existant sur le boulevard Decauville.

    Le bâtiment existant a participé à la composition symétrique du bâti de part et d’autre de l’allée Louise Bathilde de Bourdon. Cet ensemble participant à l’empreinte historique de l’ancien château de Petit-Bourg dont il ne reste aujourd’hui que les conciergeries, une partie des communs (occupé aujourd’hui par la résidence étudiante) et les anciennes douves qui marquaient l’entrée de la partie privative du château.

    Ces traces aujourd’hui disséminée participent autant à l’empreinte historique de l’ancien édifice qu’à la  composition architecturale marquant le paysage.

    De ce constat, et comme cela a été mené sur la partie gauche de l’allée Louise Bathilde de Bourdon, notre projet s’attache à préserver les éléments patrimoniaux mais aussi à les accompagner en redéfinissant leur rapport avec leur environnement à travers leur nouvelle destination.

    L’écriture des petites maisons en bande marque notre volonté de construire et composer une hiérarchie. Le bâtiment existant, par sa hauteur et son positionnement central domine les nouvelles constructions plus basses. L’écriture minimale des maisons favorise la lisibilité entre ancien et nouveau et cela à partir de deux éléments : la verticalité affirmée et continue des baies et l’unité dans la nature et la couleur du ravalement des façades.

    L’aménagement paysager de la parcelle s’organise en séquences le long de l’axe Ouest-Est, de la plus urbaines à la plus végétalisée :

    • Les logements sont bordés au nord par les jardins privatifs, et au sud par un mur à pêches ainsi qu’une allée cavalière. S’insérant entre la limite de propriété au nord et les maisons de villes, les jardins privatifs seront engazonnés et plantés d’arbustes de petites tailles (érables Bloodgood, érables Tropenburg et érables Orange Dream). L’allée cavalière plantée de tilleuls sera quant à elle préservée et restituée dans sa partie centrale par l’ajout de gravier de rivière. De plus un espace vert au sud du bâtiment existant sera, lui aussi, préservé. Il sera délimité de l’allée cavalière par un mur à pêches d’une hauteur de 2m.

    • Le parc de stationnement sera traité en béton gazon et la voie de circulation en béton désactivé ou en stabilisé. Une rangé de 7 arbres bordera sur la partie Nord du parc de stationnement.

    • A l’arrière de la parcelle se développe un espace vert traité à la façon d’une prairie,  graminées et herbacées seront agrémentées de fleurs 

  • RSS Saint Quentin (02)

    11-10-23

    Le maître d’ouvrage souhaite développer une nouvelle offre d’hébergement séniors au sein de son site en proposant la création d’une résidence services séniors de 31 logements et d’un parc de stationnement. La résidence sera pensée comme le lieu d’habitation permettant aux résidents d’envisager la poursuite d’une vie autonome dans un cadre sécurisant.

    Le projet s’implante au Nord de l’établissement existant sur la même parcelle. Le bâtiment sera toute en longueur et marquera l’alignement de la Rue Jean Cocteau. Pour faire échos aux constructions de l’autre côté du boulevard Cordier ou aux bâtiments de l’EHPAD, et pour offrir une échelle plus « domestique » au bâtiment, la façade principale sera recoupée en plusieurs « maisons de ville ». La toiture propose ainsi une succession de doubles pentes dont le faitage est perpendiculaire à la rue. Les fenêtres et menuiseries sont aussi à l’échelle de la typologie de la maison. 

    Le matériau brique sera mis à l’honneur : deux teintes permettront de donner des vibrations et du rythme à la façade. La composition des ouvertures de façades accentuera se léger mouvement.

    Le bâtiment formera un nouveau jardin intérieur avec l’EHPAD existant côté sud. Son intégration est pensée comme la formation d’une nouvelle « aile » de l’EHPAD existant. Une connexion extérieure par un escalier permettra de joindre le R+1 et le R+2 des deux entités.

    Le jardin sera végétalisé et le stationnement hors sol bénéficiera du même soin et traitement paysager. La suite du stationnement sera assurée par le niveau de sous-sol de la résidence services séniors.

     

    La résidence sera facilement transformable en EHPAD si la demande venait à évoluer. Une composition raisonnée et l’anticipation de certaines normes favoriseront cette transformation

     

  • Les jardins de Montmartre – PARIS (75)

    10-11-23

    Les travaux envisagés consistent à déplacer la cuisine collective du rez-de-chaussée au sous-sol, restructurer le pôle administratif et aménager un salon et salle de réunion en lieu et place de l’ancienne cuisine collective située à rez-de-chaussée ainsi que l’aménagement de locaux de stockage au sous-sol de son établissement