EHPA Toulouse (31)

RSS Athis-Mons (91)

Mis en avant

Le projet concerne la transformation de l’ancien Hôpital Privé Caron, son extension le long de la rue Caron en lieu et place de deux pavillons voués à la démolition et du réaménagement d’une maison bourgeoise sur un terrain adjacent situé côté rue d’Ablon.

Compte tenu de la forte déclivité des deux rues le bâtiment se développe sur 7 niveaux.

Le programme consiste à construire un ensemble immobilier comprenant :

une résidence services seniors classée en 3ème famille B collective de 93 logements (le pavillon rue d’Ablon est classé en 2ème famille)

un ensemble de services collectifs situés au RDC bas et destinés exclusivement aux résidents et à leurs invités, à savoir: piscine, restaurant, salle multimédia, bar, salon, gym, coiffure et soins esthétiques,

un parc de stationnement réservé aux résidents en extérieur et/ou sous-sol.

Le principe de départ de ce projet est basé sur la possibilité de conserver la structure de ce bâtiment composite et de lui redonner une unité architecturale qualitative.

Pour ce faire, il a été décidé de déposer les façades existantes sur l’ensemble du bâtiment tant pour pouvoir modeler une nouvelle peau autour du projet mais pour créer son isolation thermique puisqu’elle est inexistante aujourd’hui…

En second lieu, la totalité des éléments en superstructure dont les hauteurs sont supérieures à 0,60 m – adjonctions en périphérie du bâtiment principal – sera démolie.

C’est cette action primitive qui prévaut pour que la qualité de l’écriture architecturale soit mise en évidence.

Les façades seront couvertes d’un enduit ton pierre et les ouvertures seront agrémentées de balcons dont les garde-corps seront composés d’une tôle métallique – RAL 7037 – identique à celle des toitures.

Une main courante, au-dessus de la tôle, finira l’ensemble tout en l’allégeant visuellement.

Les façades du dernier volume rue Caron sera traitée en enduit gratté ton pierre foncée avec traitement en bossages aux angles et corniche en partie supérieure afin de créer une rupture de volume pour diminuer l’impacte de la masse bâtie.

Le bâtiment, au sud du terrain, sur la rue Caron, construit à la place des deux pavillons, sera posé sur un parking enterré.

Une partie de ce parking, sous la bande de retrait des 5 m est surbaissée pour permettre des plantations durables.

L’emprise de ce parking englobera cette bande de retrait et une partie des deux parcelles concernées.

Ce jardin se poursuivra jusqu’au bout du terrain, le long de la montée, en une suite d’espaces verts composites, alternant des couvres sols à fleurs plantés sur des formes de glacis pentus et des plates-bandes.

RSS Bussy-Saint-Georges (77)

L’EHPAD « Les jardins de Bussy » existant est composé d’un seul bâtiment qui se développe en L parallèlement aux 2 rues le bordant.

La restructuration des combles et l’extension permettront la création d’un étage d’hébergement de RSS (Résidences Service Seniors) qui totalisera 18 studios et 1 deux-pièces  (20 lits) avec leurs locaux associés (une salle multimédia, un salon/salle-à-manger, des rangements).

L’extension permettra de réaliser la nouvelle circulation verticale et un espace de vie supplémentaire pour l’EHPAD aux 1er et 2ème étages.

Le projet s’organisera à terme sur cinq niveaux.

Le projet de restructuration et d’extension à pour volonté de requalifier le R+3 actuellement sous comble et difficilement exploitable (hauteur restreinte sous toiture) en un véritable étage. Le projet développera son propre langage architectural et formera un couronnement continu à la façade existante. La toiture sera modifiée dans sa forme et hauteur. Elle conservera  le principe de la toiture précédente avec ses 4 pants. Le chéneau de la toiture sera à 12.67m et le faitage est à 15.00m.

L’escalier extérieur ouest sera démoli. L‘extension viendra s’implanter à sa place en retrait d’ 1.40m du bâtiment existant reprenant le même traitement de façade que l’étage restructuré. Elle accueillera le nouveau noyau ascenseur-escalier, des salons en étages et l’entrée de la RSS. Un portail sera installé en face de l’entrée de l’extension pour permettre un accès spécifique aux résidents de la RSS depuis la Cour du pavillon de chasse.

Le jardin sera retravaillé avec une partie dédiée à l’EHPAD (l’arrière du bâtiment) et une partie pour les habitants de la RSS (la partie ouest) qui sera remaniée.

Une partie de la dalle en enrobé sera démolie et remplacée par de la pleine terre et des plantations. La partie conservée de la dalle en enrobé sera redéfinie comme stationnements véhicules pour les résidents de la RSS. Le nouveau parc de stationnement sera pourvu d’un portail d’accès véhicules depuis la Cour du pavillon de chasse.

L’escalier extérieur Nord sera prolongé pour permettre l’accès au R+3.

Les façades de l’extension et de la restructuration du dernier étage seront rythmées par des poteaux en métal thermolaqué (ton gris anthracite) et soulignées par des bandeaux horizontaux en métal thermolaqué (ton gris anthracite) au premier plan. Les menuiseries s’insèreront entre les poteaux en alternance avec un parement brique pour les parties opaques. L’étage est traité comme un attique couronnant l’édifice.

L’extension adopte les mêmes registres : les bandeaux horizontaux, les poteaux rythmant le bâtiment et les fenêtres avec une allège en brique de parement. Au rez-de-chaussée un local poubelle à l’arrière et un auvent métallique thermolaqué (ton gris anthracite) offrant une entrée abritée, complètent le volume de l’extension. Le local poubelles sera traité en brique de parement.

Les  toitures seront en bac acier ton gris anthracite et seront pourvues de chéneaux périphériques, des chéneaux au décentes d’eaux pluviales existantes les évacuations seront caché dans l’épaisseur des poteaux de l’extension.

RSS Braine (02)

Le projet de Résidence Services Seniors s’implante au Nord de l’établissement existant sur la même parcelle. Le bâtiment sera en longueur et marquera l’alignement de la rue Porte de Reims. Pour faire échos aux constructions la route de Brenelle Cordier ou aux bâtiments existants de l’EHPAD, et pour offrir une échelle plus « domestique » au bâtiment, la façade principale sera recoupée en plusieurs « maisons de ville ». La toiture propose ainsi une succession de doubles pentes dont le faitage est perpendiculaire à la rue. Les fenêtres et menuiseries sont aussi à l’échelle de la maison.

Deux teintes permettront de renforcer l’échelle domestique de donner des vibrations et du rythme à la façade. La composition et la colorimétrie des ouvertures de façades accentuera se léger mouvement.

L’insertion architecturale de la RSS se fera également par la forme du bâti. Le bâtiment formera un nouveau jardin intérieur avec l’EHPAD existant côté sud, nord et sud-est. Son intégration est pensée comme la formation d’une « aile » différente de l’EHPAD existant. Une connexion extérieure pourra être imaginée à terme.
Le jardin sera végétalisé et le stationnement hors sol bénéficiera du même soin et traitement paysager.

EHPAD La Fruitière Marseille (13)

Le projet  consistée en une rénovation importante de l’E.H.P.A.D LA FRUITIERE. Ainsi, en concertation avec les services compétents en termes d’accessibilité et de sécurité, le projet prévoit notamment :

La remise aux normes d’accessibilité de l’ensemble de l’établissement, et notamment de toutes les chambres en ce comprises les salles d’eau (réfection des sols, murs et plafonds, relamping et remplacement des appareils sanitaires),

La réouverture des deux chambres  désaffectées  afin de réduire le nombre total de chambres doubles, 

L’agrandissement de certaines chambres par la redistribution du cloisonnement, notamment en utilisant de locaux adjacents lorsque cela était possible

La mise en place d’un système réversible assurant le rafraîchissement et le chauffage dans chacune des chambres.

Dans les espaces communs :

La réfection des circulations (murs, faux-plafonds et éclairage conforme) de tous les étages,

La création d’un sanitaire spacieux et accessible à proximité de la salle à manger en lieu et place d’une salle de bains collective non utilisée,

Création de nouveaux vestiaires (avec salle de douche, wc et système de rafraîchissement) au R+1,

Création d’une salle de repos / repas (comprenant notamment un système de rafraîchissement) au R+1.

La création d’un véritable salon d’accueil au rez-de-chaussée, et l’installation d’une banque d’accueil accessible aux personnes à mobilité réduite,

La création de locaux dédiés au linge sale et au linge propre dans les étages, en relais de la buanderie située au Rez-de-chaussée,

Le projet s’accompagné également d’une réflexion importante sur les extérieurs. Les espaces seront ainsi plus lisibles :

Réfection de la voie d’accès et du parking,

Remise en fonctionnement du portail sur rue avec mise en place d’une visiophonie,

Aménagement d’un emplacement de stationnement à proximité de l’entrée avec création d’un cheminement accessible jusqu’à l’entrée de la résidence,

Nettoyage et ravalement des façades et des murs de clôture,

Réfection de l’étanchéité de la toiture terrasse et pose d’une ligne de vie facilitant l’entretien de cette dernière,

Remise en état du jardin : nettoyage, élagage – taille des arbres et arbustes – suppression des rejets.

Logements Evry (91) – Decauville

Le maître d’ouvrage entend restructurer un immeuble (à l’heure actuelle sans affectation) en logements et créer autour des maisons de villes.

Le projet comportera 20 logements répartis de la manière suivante :

• 12 logements dans le bâtiment existant

• 8 logements dans les maisons de villes

Les maisons de villes seront implantées en bande à 6.00m autour du bâtiment existant formant un L.  Elles s’aligneront sur la façade du bâtiment existant sur le boulevard Decauville.

Le bâtiment existant a participé à la composition symétrique du bâti de part et d’autre de l’allée Louise Bathilde de Bourdon. Cet ensemble participant à l’empreinte historique de l’ancien château de Petit-Bourg dont il ne reste aujourd’hui que les conciergeries, une partie des communs (occupé aujourd’hui par la résidence étudiante) et les anciennes douves qui marquaient l’entrée de la partie privative du château.

Ces traces aujourd’hui disséminée participent autant à l’empreinte historique de l’ancien édifice qu’à la  composition architecturale marquant le paysage.

De ce constat, et comme cela a été mené sur la partie gauche de l’allée Louise Bathilde de Bourdon, notre projet s’attache à préserver les éléments patrimoniaux mais aussi à les accompagner en redéfinissant leur rapport avec leur environnement à travers leur nouvelle destination.

L’écriture des petites maisons en bande marque notre volonté de construire et composer une hiérarchie. Le bâtiment existant, par sa hauteur et son positionnement central domine les nouvelles constructions plus basses. L’écriture minimale des maisons favorise la lisibilité entre ancien et nouveau et cela à partir de deux éléments : la verticalité affirmée et continue des baies et l’unité dans la nature et la couleur du ravalement des façades.

L’aménagement paysager de la parcelle s’organise en séquences le long de l’axe Ouest-Est, de la plus urbaines à la plus végétalisée :

• Les logements sont bordés au nord par les jardins privatifs, et au sud par un mur à pêches ainsi qu’une allée cavalière. S’insérant entre la limite de propriété au nord et les maisons de villes, les jardins privatifs seront engazonnés et plantés d’arbustes de petites tailles (érables Bloodgood, érables Tropenburg et érables Orange Dream). L’allée cavalière plantée de tilleuls sera quant à elle préservée et restituée dans sa partie centrale par l’ajout de gravier de rivière. De plus un espace vert au sud du bâtiment existant sera, lui aussi, préservé. Il sera délimité de l’allée cavalière par un mur à pêches d’une hauteur de 2m.

• Le parc de stationnement sera traité en béton gazon et la voie de circulation en béton désactivé ou en stabilisé. Une rangé de 7 arbres bordera sur la partie Nord du parc de stationnement.

• A l’arrière de la parcelle se développe un espace vert traité à la façon d’une prairie,  graminées et herbacées seront agrémentées de fleurs 

EHPAD Asnières-sur-Seine (92)

Mis en avant

Ce programme s’inscrit pleinement dans les préoccupations actuelles de notre agence. Nous souhaitons concevoir une architecture simple, d’une grande rigueur constructive qui se traduirait par des  bâtiments exemplaires en terme de qualité d’usage et de développement durable. S’intégrant dans le tissu urbain très dense d’une commune qui compte près de 17 000 habitants/km², l’EHPAD est conçu comme un bâtiment compact. Les deux unités Alzheimer / UPPD sont réparties ainsi: une au rez-de-chaussée (10 lits), l’autre au 6e étage (15 lits). La volumétrie facilite le lien avec les typologies urbaines environnantes. Le bois, deuxième peau chaleureuse, filtre le regard et la lumière. Le contrôle des apports solaires se fait par les brise-soleil. Les balcons, accessibles depuis les chambres, constituent un prolongement agréable de l’espace de vie, tout comme la terrasse située au dernier étage qui donne à voir le paysage du Grand Paris.

 

EHPAD – Marseille (13)

Les travaux d’extension à rez-de-chaussée proposent la création d’un UPPD (unité protégée pour personnes désorientées) de 14 chambres simples (14 lits) et ses locaux associés (une salle d’activité, un salon, une salle-à-manger, un poste de soin, deux sanitaires publics, un rangement, un local technique ECS, un local technique climatisation, une unité propre et une unité sale).

Les travaux sur l’existant porteront dans un premier temps que sur la création d’une banque d’accueil accessible PMR et la transformation d’une chambre simple en bureau administratif. Le sous-sol, le rez-de-jardin, le premier et le deuxième étage existants ne subiront aucune modification.

Les façades de l’extension seront enduites couleur ocre-rouge en rappel du bâtiment « Aéria » à l’entrée du site. Ce choix produit une alternance de couleurs chaudes entre le bâtiment principal de l’EHPAD « Aéria », ton ocre-rouge, et les bâtiments « Meissel » existants, ton ocre-rose et ocre-orangé. Les façades de la nouvelle extension sont traitées dans l’épaisseur pour favoriser le confort solaire et thermique et intérieur. Cette épaisseur est traduite par des encadrements de fenêtre en débord des façades (+20cm de profondeur) qui seront traités de manière « monolithique », en continuité des entablements des menuiseries, et d’aspect béton gris-clair. Des stores bannes à projection
viendront compléter la protection solaire et dynamiser le rythme des façades.

Concernant la toiture de la nouvelle construction, le projet présente la possibilité d’une extension future à R+1. Ainsi, le choix c’est porté sur une toiture terrasse pour permettre cette évolutivité. Par ailleurs, le couronnement de la toiture bénéficie d’un traitement particulier afin d’assurer une continuité végétale avec le jardin. Ce couronnement est traité en garde-corps épais grâce à une jardinière profonde et soulignant le contour de la toiture terrasse. La hauteur du substrat est suffisante pour accueillir des graminées et plantes buissonnantes. Le parti végétal se porte sur un mélange de plantes grasses, de vivaces, de graminées et de plantes aromatiques (d’essences méditerranéennes ou acclimatées). La toiture terrasse n’accueillera aucun organe technique.

Les espaces extérieurs projetés sont constitués :

d’un jardin aménagé et largement planté (pelouses, arbres de haute-tige, haies et bosquets d’essence méditerranéenne) conservé et nettoyé;

d’un nouveau jardin pour personnes désorientées UPPD et ses 2 terrasses ;

de 2 terrasses attenantes à l’EHPAD Aéria conservés;

de 20 terrasses attenantes à L’EHPAD Meissel (16 sont privatives et destinées aux chambres à rez-de-chaussée, et 4, plus spacieuses, sont destinées aux parties communes) conservées et réparées;

d’une voirie d’accès intérieure en enrobé et en forme de «T» conservée et réparée;

de 3 parcs de stationnements extérieurs destinés au visiteur et au personnel sans distinction (un parc de stationnement de 5 places dont 1 PMR conservé (avec la place PMR signifiée) ; un parc de stationnement de 22 places remanié et planté, un parc de stationnement de 3 places en stabilisé le long de la voirie d’accès) ;

d’une place livraison à proximité du bâtiment Aéria 

EHPAD Marcadet (75)

Mis en avant

L’édifice actuel depuis sa construction et son extension a toujours été exploité comme établissement de santé. Il est dans le cadre du projet transformé en EHPAD (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes) pouvant accueillir 95 résidents. Il est constitué d’un R+2 partiel construit sur un niveau de sous-sol le tout s’organisant autour d’une cour.

Ce bâtiment est classé par la ville de Paris comme Bâtiment Remarquable. 

Ainsi il est prévu de restructurer et de surélever l’ensemble de l’édifice existant. 

Pour ce faire les dispositions suivantes seront respectées : 

– la conservation de l’ensemble de façades

– la conservation du niveau existant de la cour

– la mise en retrait d’une partie de la surélévation côté rue, afin de conserver « l’effet de dent creuse » retenu comme principe par la Commission du Vieux Paris.

Une écriture à la fois rythmique et rigoureuse de toutes les surélévations est la réponse apportée au langage architecturale de l’édifice existant. 

Les surélévations sur la rue se font en deux séquences ; la première s’appuie sur l’entablement du bâtiment au premier étage avec un léger retrait, la seconde très marquée au quatrième étage participe à l’effet de « dent creuse » de cette parcelle. 

Sur la cour l’écriture se poursuit, les retraits se conforment aux règles de prospect. La légère variation produite par le désaxement de la superposition des ouvertures accompagne la rythmique rigoureuse de la structure signifiée en façade par la trame régulière de poteaux. Cette écriture rythmée de l’extension est à la fois respectueuse de ce qui lui préexiste et prolonge, sans la caricaturer, l’architecture Art Déco de l’existant.

Cette trame est interrompue tous les deux niveaux par une fine corniche dans le respect et en adéquation des proportions de la façade existante.