EHPAD – Marseille (13)

Les travaux d’extension à rez-de-chaussée proposent la création d’un UPPD (unité protégée pour personnes désorientées) de 14 chambres simples (14 lits) et ses locaux associés (une salle d’activité, un salon, une salle-à-manger, un poste de soin, deux sanitaires publics, un rangement, un local technique ECS, un local technique climatisation, une unité propre et une unité sale).

Les travaux sur l’existant porteront dans un premier temps que sur la création d’une banque d’accueil accessible PMR et la transformation d’une chambre simple en bureau administratif. Le sous-sol, le rez-de-jardin, le premier et le deuxième étage existants ne subiront aucune modification.

Les façades de l’extension seront enduites couleur ocre-rouge en rappel du bâtiment « Aéria » à l’entrée du site. Ce choix produit une alternance de couleurs chaudes entre le bâtiment principal de l’EHPAD « Aéria », ton ocre-rouge, et les bâtiments « Meissel » existants, ton ocre-rose et ocre-orangé. Les façades de la nouvelle extension sont traitées dans l’épaisseur pour favoriser le confort solaire et thermique et intérieur. Cette épaisseur est traduite par des encadrements de fenêtre en débord des façades (+20cm de profondeur) qui seront traités de manière « monolithique », en continuité des entablements des menuiseries, et d’aspect béton gris-clair. Des stores bannes à projection
viendront compléter la protection solaire et dynamiser le rythme des façades.

Concernant la toiture de la nouvelle construction, le projet présente la possibilité d’une extension future à R+1. Ainsi, le choix c’est porté sur une toiture terrasse pour permettre cette évolutivité. Par ailleurs, le couronnement de la toiture bénéficie d’un traitement particulier afin d’assurer une continuité végétale avec le jardin. Ce couronnement est traité en garde-corps épais grâce à une jardinière profonde et soulignant le contour de la toiture terrasse. La hauteur du substrat est suffisante pour accueillir des graminées et plantes buissonnantes. Le parti végétal se porte sur un mélange de plantes grasses, de vivaces, de graminées et de plantes aromatiques (d’essences méditerranéennes ou acclimatées). La toiture terrasse n’accueillera aucun organe technique.

Les espaces extérieurs projetés sont constitués :

d’un jardin aménagé et largement planté (pelouses, arbres de haute-tige, haies et bosquets d’essence méditerranéenne) conservé et nettoyé;

d’un nouveau jardin pour personnes désorientées UPPD et ses 2 terrasses ;

de 2 terrasses attenantes à l’EHPAD Aéria conservés;

de 20 terrasses attenantes à L’EHPAD Meissel (16 sont privatives et destinées aux chambres à rez-de-chaussée, et 4, plus spacieuses, sont destinées aux parties communes) conservées et réparées;

d’une voirie d’accès intérieure en enrobé et en forme de «T» conservée et réparée;

de 3 parcs de stationnements extérieurs destinés au visiteur et au personnel sans distinction (un parc de stationnement de 5 places dont 1 PMR conservé (avec la place PMR signifiée) ; un parc de stationnement de 22 places remanié et planté, un parc de stationnement de 3 places en stabilisé le long de la voirie d’accès) ;

d’une place livraison à proximité du bâtiment Aéria 

EHPAD « Les Jardins de Sainte Baume » Nans-les-Pins (83)

Le projet consiste en :

Une première extension de 8 chambres EHPAD au Sud-Ouest, une deuxième extension au Nord-Est  (Résidence Services Seniors) de 20 appartements T1Bis, l’aménagement d’un parking face à l’aile RSS et la démolition d’un bâtiment annexe l’Ouest de l’EHPAD.

Le bâtiment existant accueillant l’EHPAD est composé de 2 ailes principales en RDJ/RDC et R+1 formant un S. Le volume EST en RDC est constitué principalement de l’accueil, de bureaux pour le personnel et de la salle de restaurant des résidents. Le volume OUEST accueille des chambres.

Le cœur du bâtiment est composé d’un patio.

L’extension de 8 chambres se développe sur 2 niveaux  et vient dans le prolongement de l’EHPAD. Elle reprend pour les teintes et matériaux de la construction à laquelle elle se lie) : enduit blanc et bardage bois. L’extension est en toiture terrasse et disposera de garde-corps. Les groupes de climatisation seront implantés en toiture et pourvus d’un bardage acoustique d’une hauteur de 180cm.

L’extension en RSS s’effectue depuis le hall d’accueil actuel en RDC et se développe sur forme de L  sur la partie Nord-Est du terrain en RDC et R+1. Elle reprend les teintes et matériaux du bâtiment principal d’origine : enduit ton terre (jaune orangé) Les  enduits existants et menuiseries abimés seront repris. L’ensemble des constructions sera donc homogène dans son traitement des façades. L’extension RSS est composée principalement de toiture en pente comme l’EHPAD existant. Les débords de toitures en tuiles seront constitués par des rang de génoises en tuile canal

Les bâtiments sont implantés dans un site au paysage déjà remarquable, le projet de plantations aura pour objectif d’intervenir ponctuellment », soit en cicatrisant les surfaces impactées par les constructions soit en introduisant des compositions pour le confort et l’agrément des résidents.

Les aires de stationnement seront ombragées par des tilleuls ou des érables champêtres,  permettant d’identifier l’aire  et de mieux se repérer dans le site. Des haies arbustives seront composées avec un mélange d’essences champêtres majoritairement indigènes  afin d’atténuer leur impact visuel depuis les chambres.  Ces arbustes auront pour caractère commun d’attirer les oiseaux ou les papillons, contribuant ainsi à l’animation et la biodiversité.

Au cœur même de l’Ehpad existant, un patio actuellement délaissé sera aménagé.

Toute la partie ouest du terrain sera laissé en l’état avec son boisement de pins et de chênes.

Au total, le projet paysager assurera l’insertion des nouveaux bâtiments dans un cadre végétal contribuant ainsi  au confort des futurs résidents.

La palette végétale mise en place sera volontairement limitée et sobre, de manière à la fois à donner de l’homogénéité au paysage et à garantir un entretien facile. Elle sera largement basée sur des végétaux déjà présents. Les végétaux utilisés auront de faibles besoins en eau.

L’ensemble de ces intégrations végétales contribuera largement à accroître le patrimoine végétal existant, en jouant sur plusieurs strates : arborée, arbustive et herbacée.

EHPAD Marcadet (75)

Mis en avant

L’édifice actuel depuis sa construction et son extension a toujours été exploité comme établissement de santé. Il est dans le cadre du projet transformé en EHPAD (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées Dépendantes) pouvant accueillir 95 résidents. Il est constitué d’un R+2 partiel construit sur un niveau de sous-sol le tout s’organisant autour d’une cour.

Ce bâtiment est classé par la ville de Paris comme Bâtiment Remarquable. 

Ainsi il est prévu de restructurer et de surélever l’ensemble de l’édifice existant. 

Pour ce faire les dispositions suivantes seront respectées : 

– la conservation de l’ensemble de façades

– la conservation du niveau existant de la cour

– la mise en retrait d’une partie de la surélévation côté rue, afin de conserver « l’effet de dent creuse » retenu comme principe par la Commission du Vieux Paris.

Une écriture à la fois rythmique et rigoureuse de toutes les surélévations est la réponse apportée au langage architecturale de l’édifice existant. 

Les surélévations sur la rue se font en deux séquences ; la première s’appuie sur l’entablement du bâtiment au premier étage avec un léger retrait, la seconde très marquée au quatrième étage participe à l’effet de « dent creuse » de cette parcelle. 

Sur la cour l’écriture se poursuit, les retraits se conforment aux règles de prospect. La légère variation produite par le désaxement de la superposition des ouvertures accompagne la rythmique rigoureuse de la structure signifiée en façade par la trame régulière de poteaux. Cette écriture rythmée de l’extension est à la fois respectueuse de ce qui lui préexiste et prolonge, sans la caricaturer, l’architecture Art Déco de l’existant.

Cette trame est interrompue tous les deux niveaux par une fine corniche dans le respect et en adéquation des proportions de la façade existante. 

EHPAD – Robion (84)

Les travaux porteront principalement sur le réaménagement de l’entrée et de l’accueil, de certains locaux et la création d’une unité dédiée aux personnes désorientées au rez-de-chaussée dans le bâtiment existant.

Au sous-sol, il sera créé trois bureaux en lieu et place de l’ancienne salle à manger.

Au rez-de-chaussée, trois lits supplémentaires viendront compléter ceux existants.

La nouvelle unité dédiée aux personnes désorientées totalisera dix lits. L’ancien pavillon administratif sera converti en espace de vie et de détente, et en deux des trois chambres créées.

Au premier étage, il sera créé quatre lits dans l’ancien pavillon administratif.

Le deuxième étage ne subira aucune modification.

Hôpital de campagne d’Abidjan (Côte d’ivoire)

Réalisation d’un centre médical d’une surface de 3 032 m2, divisé en 9 pavillons et comprenant les secteurs suivants :

– Une halle centrale composée d’un patio qui permet le tri des patients, l’accès aux consultations, au laboratoire, à la pharmacie et à la radiologie, ainsi qu’au service d’urgence. Elle comprend également les bureaux des médecins.

– A proximité de la halle centrale, le service administratif ainsi que la logistique. 

– Un pôle gynéco-obstétrique comprenant des salles d’accouchement et de travail ainsi que deux pavillons d’hospitalisation d’un total de 24 lits.

– Un pôle de service médical pouvant héberger 15 patients.

– En bout de bâtiment, un auvent est aménagé pour l’accueil des familles.

– Et détaché du corps central, un pavillon regroupe les équipements techniques permettant le bon fonctionnement du centre médical.

Le bâtiment est construit à rez-de-chaussée sur terre-plein en maçonnerie traditionnelle et recouvert, par bâtiment, d’une toiture à deux pentes largement débordantes. L’ensemble du terrain est clos, l’accès étant contrôlé par un personnel de surveillance.

Le bâtiment dispose d’équipements électriques de sécurité et d’une capacité tampon en eau froide.

EHPAD Lagny (77)

L’implantation du bâtiment a été dictée par les contraintes urbanistiques et les constructions environnantes. Le bâtiment est positionné en milieu du site pour profiter au
maximum des apports solaires passifs et pour limiter les ombres portées sur les bâtiments avoisinants.
L’accès aux vues est privilégié pour les chambres et les lieux de vie des résidents.
Le classement au bruit des façades respectera ces exigences par la structure en béton plein et l’isolant exterieur notamment le long de la voie rapide.
L’éclairage nocturne prévu sera suffisant pour sécuriser les espaces extérieurs. Nous veillerons à limiter les consommations électriques des éclairages par un éclairage direct
et performant.

Le terrain retenu pour l’implantation du bâtiment, particulièrement enclavé, de forme parallélépipédique, est bordé sur ses 4 côtés par des terrains d’habitation, l’un chemin
et d’une voie rapide.
L’E.H.P.A.D. se développe en forme de couronne sur trois étages L’architecture rigoureuse traduit à la fois la quête d’un équilibre volontairement assumé mais sait aussi se
montrer pertinente quand il faut intégrer ce bâtiment dans un environnement patrimonial ancien.

L’identité du bâtiment se construit progressivement autour de ces propositions :
1. Les façades se courbent et forme une enveloppe « tout en douceur » qui se déroule autour d’un patio centré sur l’édifice.
2. Le décalage du rythme de la fenestration, associé, aux angles du bâtiment traités tout en courbe, confère au bâtiment son identité singulière.
3. La peau du bâtiment, réalisée en enduit blanc, est lumineuse et naturelle à l’image de la pierre. Dans un souci de simplicité mais aussi d’authenticité, le matériau de
façade retenu, favorise l’insertion du bâtiment dans son environnement.

Le traitement paysager est organisé autour de 3 jardins et d’un patio

Au-delà de ces jardins, des espaces verts sont aménagés sur les espaces médians avec les immeubles d’habitation voisins.

Les espaces de jardins dévolus au PASA et à l’UPPD sont forcément limités et sécurisés. Pour éviter l’effet de ségrégation, plusieurs idées sont au cœur de nos préoccupations
et de notre proposition :

1. Utiliser des plantes de couvrement et des arbres favorisant une relation douce et sensible avec les résidents
2. Arborer les limites de propriété comme des fonds de scènes pour dégager au maximum les vues et construire ainsi le paysage
3. Produire des jeux d’ombres sur les terrasses et balcons

Les jardins sont composés de telle sorte qu’aucun espace ne soit caché à la surveillance, mais leur taille permet de les étoffer produisant une sensation de confort et de
protection.
Aussi, le pourtour traité en haie toujours en feuilles (charmes marcescents) constitue un écran naturel au vent et préserve l’intimité des résidents.
Un cheminement dessiné par les treilles est à la fois protecteur du soleil et du vent et à la fois un guide de la promenade.

Enfin, le patio, lien visuel entre les différentes parties de cet établissement permet aux résidents, à la mi-saison, de pouvoir profiter de vues sur un espace extérieur
harmonieux de contemplation.

Au cœur de ce jardin, trois espaces particuliers reprennent cette écriture : le jardins UPPD et le jardin du PASA. On y déambule autour d’un massif composé entre autres de
magnolias et spirées qui émergent des allées. Outre la lisière, un rideau de faux-jasmin, pommiers et charme vient clôturer avec délicatesse ces espaces.

EHPAD Vaugrigneuse (91)

Extension et restructuration du château de la Fontaine aux Cossons (début XXe siècle). Chambres ouvrant sur le paysage rural et le chemin de randonnée, visant à révéler le lit d’un ancien ruisseau.

Technique constructive basée sur l’utilisation de prémurs et le développement de panneaux préfabriqués en béton, teintés dans la masse.

Logements Pantin (93)

Le projet est implanté dans une rue qui témoigne du passé industriel de Pantin, sur une parcelle qui se déploie en profondeur, ayant appartenu
au fabricant d’équipements automobiles Pierre Marchal, fondateur de la SEV Marchal.
La conservation d’un petit bâtiment (R+4) sur la rue et de la structure d’une halle industrielle présente sur la parcelle, ainsi que l’idée d’aménager un jardin en cœur d’îlot, qui pourrait à terme devenir une voie publique, nous ont suggéré l’implantation des deux autres bâtiments de manière à assurer une perméabilité visuelle.
Le bâtiment neuf sur rue (R+5) respecte le gabarit de celle-ci, tandis que les bâtiments situés en cœur d’îlot sont plus bas (R+3).
Parmi les typologies, il y a 12 studios, 56 T2, 5 T3 et 8 T4 dont plusieurs en duplex. L’opération compte 30% de logements sociaux.

EHPAD Ablis (78)

L’EHPAD s’organise autour de sa relation avec la ville. L’espace de vie, la « place du village », est associé au parvis d’entrée et au jardin. Une perméabilité s’installe par son biais avec le patio central, qui crée des liens visuels entre les résidants des diverses unités.